L’industrie de la fourrure en chute libre
Avant que Bunny ne dévoile de nouvelles infos
Voir l'enquête
Chaque année en Europe, 7 millions d’animaux sont tués pour leur fourrure, utilisée dans les vêtements, les accessoires et l’industrie du luxe. Pourtant, en moins de 10 ans, cette industrie a perdu 75 % de sa production : le nombre d’animaux abattus en Europe est passé de 44 millions à 7 millions.
6,4 millions de visons
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390 000 renards
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50 000 chiens viverrins
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Un effondrement de la production
En 2018, l’Europe comptait encore 4 350 élevages de fourrure. En 2023, ce chiffre est tombé à 1088, preuve du déclin irréversible de la fourrure. Des pays comme la Pologne et la Finlande, historiquement producteurs majeurs, voient leurs activités se réduire drastiquement.
Interdiction des élevages dans plusieurs pays
15 États membres de l’UE ont déjà interdit l’élevage pour production de fourrure, dont les Pays-Bas, l’Italie et la Belgique. Grâce à l’ action de GAIA, la Belgique a mis fin aux fermes à fourrure en 2023, sauvant 150 000 animaux chaque année.
Une chute mondiale
Même en Chine, premier producteur mondial, la production a chuté de 50% depuis 2022, confirmant une tendance mondiale.
Les consommateurs tournent le dos à la fourrure
73
%73% des Belges sont favorables à une interdiction de la commercialisation de la fourrure animale.
DEDICATED, janvier 2025 pour GAIA
Plus de 3 Belges sur 4
estiment que l’utilisation de la fourrure par les marques est inacceptable.
(DEDICATED, janvier 2025 pour GAIA)
76% des Belges
estiment que la vente de la fourrure nuit à l’image des marques de luxe.
70 % des Belges
estiment que leur parti politique devrait soutenir cette interdiction.
Près de 2 Belges sur 3
affirment qu'ils pourraient être dissuadés d’acheter des produits d’autres enseignes mais du même groupe.
Un risque sanitaire réel
Les élevages de fourrure constituent également une menace pour la santé publique. Pendant la pandémie de COVID-19, des centaines d’élevages de visons ont été touchés par le coronavirus, des animaux ayant transmis de nouvelles variantes du virus SRAS-CoV-2 à l’homme. Plus récemment, en octobre 2024, un nouveau foyer de coronavirus a été identifié dans un élevage en Italie.
Vers un avenir sans fourrure

Depuis 2023, la Belgique a interdit l’élevage d’animaux pour leur fourrure, reconnaissant ainsi la cruauté inhérente à cette industrie. Pourtant, la vente de fourrure animale reste autorisée, permettant encore l’importation et la commercialisation de produits issus de cette souffrance. Un tel paradoxe remet en question la cohérence de notre législation : comment justifier l’interdiction de produire de la fourrure sur notre territoire tout en continuant à en vendre ? Pour mettre fin à cette hypocrisie, il est temps d’interdire totalement la fourrure animale dans les 3 régions du pays.
La fin de la vente de fourrure en Belgique est plus proche que jamais.